Nicolaï (Nicolas Bigo) est né en 1955 à Lille. Après des études d’arts graphiques à l’Institut Saint-Luc à Tournai, il s’intéresse à la photographie, puis commence à peindre en 1977.

Laurentides II, acrylique sur toile, 130x89cm, 2023
Ses œuvres sont présentes dans les collections du musée des Beaux-Arts d’Ostende, du Fonds National d’Art Contemporain de Paris, du LAM, musée d’Art Moderne de Lille, des villes de Sallaumines et de Lille, de la Banque Populaire du Val de France… Elles ont été présentées dans de multiples expositions collectives, notamment au Salon de la Jeune Peinture à Paris en 1980, au Palais des Beaux-Arts de Lille (« Le Stade » en 1983), à la Hessenhuis d’Anvers, à l’exposition du Prix Europe de la ville d’Ostende en 1986 ; à Lille, Lens et Tournai dans le cadre de l’exposition « Hommage à Tintin » ; au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris… Parmi ses nombreuses expositions personnelles, l’on peut citer celles organisées à la galerie Storme de Lille, au Casino d’Ostende, aux centres culturels de Cambrai, de Garches ou de Raismes et au Palais Rihour de Lille, exposition intitulée « Fragments romains ».
Sa peinture se situe dans le champ d’une figuration de type narratif. Au-delà d’un réalisme Pop qui tend vers un hyper réalisme apparent, il s’agit de fiction où la mise en relation de thèmes récurrents (architectures, mobilier, animaux) induit une atmosphère étrange et atemporelle. Ces rencontres surprenantes permettent d’interroger les frontières, celle poreuse entre l’homme et l’animal, celles dressées entre le je, le tu et le on dans lequel ils menacent de se fondre. L’inquiétante étrangeté des images de Nicolaï pose la question de l’enfermement de l’Homme dans sa solitude urbaine et contemporaine.
François-Xavier Lavenne, Centre de Recherche sur l’Imaginaire, Université de Louvain
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